Astronomique, l’horloge de Strasbourg

Ce joyau de la cathédrale Notre-Dame, haut de 18 mètres, réunit les sciences et les arts.
À la première horloge du XIVe siècle, succède une deuxième achevée en 1574. Elle s’arrête peu avant la Révolution française. Jean-Baptiste Schwilgué, un Alsacien autodidacte, conçoit un nouveau mécanisme qu’il place dans le buffet Renaissance de la seconde horloge.

Peu de choses ont bougé depuis 1842. A midi, un film explique tout, avant le défilé des automates…sauf quand une bâche recouvre l’horloge ! C’était le cas jusqu’au 30 mars de cette année.

  • A 12h30, chaque jour, les 12 apôtres défilent et s’inclinent devant le Christ bénissant. En haut à gauche, le coq bat alors des ailes et chante trois fois. Juste en dessous, la mort, munie de sa faux, sonne des heures. a chaque quart d’heure, un des  quatre âges de la vie passe devant…
  • Sur le cadran horaire, les aiguilles argentées indiquent l’heure légale en France. Les dorées indiquent l’heure solaire locale à Strasbourg, en retard d’une demi-heure. Les automates sont calés dessus, d’où le défilé de midi à 12h30 ! L’ange de droite retourne son sablier à chaque heure.
  • A gauche du cadran du « temps apparent », apollon désigne la table et le saint du jour. Ce calendrier perpétuel représente les levers et les couchers du Soleil et de la Lune, et même des éclipses. Le « comput ecclésiastique », derrière le dieu, calcule la date des fêtes religieuses mobiles.

Payant à midi, sans film et gratuit, le dimanche.